Une interview de Paola Tubaro pour le journal Estonian Public Broadcasting à Tallinn.
Réforme de 1990 : les effets de la participation obligatoire
Une analyse d’ Elio Nimier-David (CREST-ENSAE), David Sraer (UC Berkeley, CAE) David Thesmar (MIT Sloan School of Management), “Les effets de la participation obligatoire : les enseignements de la réforme de 1990“
Quand la course à une meilleure IA éclipse les travailleurs précaires
Une interview de Paola Tubaro pour le journal Estonian Public Broadcasting à Tallinn.
LES RENCONTRES ÉCONOMIQUES 2023 AIX-EN-PROVENCE
“Salaires contre profits, un conflit inévitable ?” Controverse 7 – Pauline ROSSI, professeure d’économie à l’Ecole Polytechnique et chercheuse au CREST était invitée par le Le Cercle des Économistes pour modérer le débat entre Frédéric SOUILLOT et Thibault LANXADE
“Say on Climate: the influential role of shareholders in company policies”
An article by Patricia Crifo and Ekaterina Ghosh in Polytechnique Insights – On July 6th, 2023
Beyond the PhD – Episode 1 – Léa Bou Sleiman & Martin Mugnier
CREST is introducing a new series of videos on the PhD theme. Léa Bou Sleiman & Martin Mugnier were interviewed for this first episode of “Beyond the PhD”. The 4th year economics PhD students present their career at CREST and their participation in the International Job Market.
“Les cryptomonnaies par-delà le buzz … Formidable invention ou danger public ?”
Dans Le Journal du CNRS, Julien Prat, économiste au CREST, responsable de la chaire académique Blockchain@X de l’École polytechnique, répond aux questions de Salomé Tissolong.
Portrait de chercheur.e : Germain Gauthier, doctorant en économie
#Mon Doctorat au CREST
Bonjour Germain, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Germain Gauthier. Je suis français. J’ai 29 ans. Mes recherches portent sur les réseaux sociaux, leurs algorithmes, et la façon dont ils affectent nos sociétés. J’ai notamment beaucoup étudié les mouvements sociaux qui ont récemment émergé sur Facebook/Twitter au cours des dernières années (e.g.,#MeToo, les Gilets jaunes).
En dehors du travail, j’aime écouter des vieilles chansons françaises, faire de la savate ou du surf, et passer du temps en famille.
Quel est votre parcours académique avant le CREST ?
J’ai intégré HEC Paris par la voie des classes préparatoires ECS en 2013. Pendant ces trois années d’étude, j’ai obtenu une licence de Philosophie à l’Université Paris-Sorbonne et un master dans la majeure “Quantitative Economics and Finance” d’HEC. Par la suite, j’ai complété mes études en
économie avec la deuxième année du Master “Analysis and Policy in Economics” de l’Ecole d’Economie de Paris.
Une fois diplômé, j’ai rejoint le CREST pour y faire ma thèse.
Pourquoi avoir choisi de faire un doctorat au CREST ?
Je voulais faire un doctorat pour continuer à me développer intellectuellement. En particulier, je voulais continuer à parfaire mes connaissances techniques en statistiques et en économétrie. Au début, je ne savais pas si j’allais faire professeur des universités ou travailler pour une organisation internationale (Banque Mondiale, FMI, etc.).
Concernant le CREST, j’avais eu l’occasion de discuter avec un certain nombre de professeurs (notamment Jean-Baptiste Michau et Alessandro Riboni) et je sentais que l’encadrement serait bon. Par ailleurs, le centre avait les moyens financiers pour soutenir mes projets pendant la thèse. Enfin, Paris est une ville merveilleuse, et je souhaitais y vivre quelques années de plus.
Qui est votre directeur de thèse, et quel est le sujet de votre thèse ?
Alessandro Riboni a supervisé ma thèse. D’autres professeurs m’ont aussi apporté beaucoup de soutien. Je pense notamment à Xavier d’Haultfoeuille, Benoit Schmutz et Pierre Boyer. C’est un avantage du CREST : les professeurs sont accessibles et sont prêts à vraiment aider les doctorants motivés.
Que pensez-vous de l’environnement au CREST ?
L’environnement de recherche est très riche et décontracté. Il y a beaucoup de séminaires avec des intervenants de qualité. Les doctorants ont l’opportunité de présenter leurs travaux plusieurs fois par an, et les échanges universitaires sont encouragés.
Le personnel administratif est avenant et à l’écoute. Nous avons toujours trouvé ensemble une solution pour que je puisse faire ce que je voulais faire.
#Le Job Market International
Pourquoi souhaitiez-vous candidater à l’international ?
Au cours de ma thèse, j’ai pris goût à la recherche et à l’enseignement, donc j’ai décidé d’en faire mon métier. De nos jours, la recherche ne se fait plus au niveau national, mais à l’échelle mondiale. Il y a assez peu de postes ouverts par an dans le monde, donc cela fait sens d’avoir un horizon géographique étendu. Dans mon cas, je cherchais un poste de professeur dans les meilleures universités européennes.
Comment fonctionne le processus du Job Market ?
C’est un processus relativement long par rapport au secteur privé. Cela prend entre six et huit mois, donc il faut être sûr de vouloir se lancer. Chaque candidat prépare un dossier visant à montrer ses capacités de chercheur et d’enseignant (en septembre/octobre). Le dossier est ensuite soumis à travers deux ou trois plateformes centralisées à plusieurs dizaines (parfois centaines) d’universités dans le monde (en novembre). Les universités contactent les candidats qui les intéressent pour un premier entretien en ligne ou ils présentent à l’oral leurs travaux et leur agenda de recherche pendant une trentaine de minutes (en décembre/janvier). Après ces entretiens préliminaires, les universités recontactent les candidats sélectionnés une seconde fois (en janvier/février/mars). Cette fois-ci, ils sont invités à venir passer la journée sur place. C’est l’occasion pour les candidats de présenter leurs travaux dans un séminaire et de rencontrer les professeurs et les étudiants. Cette dernière étape peut donner lieu à une offre d’emploi.
C’est un marché international et compétitif. Il n’est pas rare de soumettre 150 dossiers en novembre et d’obtenir une ou deux offres d’emploi après le processus de sélection. Il faut donc s’y préparer sérieusement. Contrairement à la rédaction de la thèse, le marché international requiert des candidats, non seulement un niveau de recherche élevé, mais aussi des capacités de communication élevées. C’est de loin ce qu’on apprend le plus à travers tout ce processus : communiquer nos recherches de manière claire et efficace. Je pense que cette capacité me servira au-delà de cette recherche d’emploi.
Quels sont vos projets à venir ?
J’ai reçu plusieurs offres et j’ai finalement accepté un poste de professeur (Assistant Professor dans le jargon administratif américain) à la Bocconi. Je commence en Septembre 2023. Je vais enseigner des cours d’économie publique à niveau licence et master, et continuer mes recherches sur les réseaux sociaux. À terme, j’espère que mes recherches pourront faciliter la mise en place de régulations européennes les concernant.
Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux futur(e)s doctorants(e)s du CREST ?
Deux choses. La première : ne vous considérez plus comme des étudiants. Vous n’êtes plus là que pour apprendre, mais aussi pour produire du savoir. J’ai vécu ma thèse comme un premier emploi pour une durée de cinq ans, et je pense que cela m’a beaucoup aidé à structurer mes
journées et à préserver un bon équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. La deuxième : écrivez vos idées sur papier tôt, même si vous ne les trouvez pas (encore) formidables. L’écriture a le mérite de forcer une réflexion plus structurée, approfondie et permet de progresser plus vite dans vos recherches.
Note IPP n°92 – “Quels impôts les milliardaires paient-ils ?”
Auteurs :
Antoine Bozio, Clément Malgouyres, Laurent Bach et Arthur Guillouzouic
Présentation :
A l’aide de données administratives inédites, reliant les déclarations de revenus des
particuliers aux déclarations fiscales des entreprises en France en 2016, les auteurs mesurent les taux d’imposition directe effectifs des ménages situés au sommet de la distribution des revenus. Cette nouvelle mesure, distincte du traditionnel revenu fiscal de référence en ce qu’elle intègre notamment les revenus non distribués des sociétés détenues par ces ménages, les amène à interroger la réalité de la progressivité de l’impôt.
Note :
https://www.ipp.eu/publication/16253
Assemblée Nationale _ Commission des finances du 21 juin 2023 :
Audition de M. Antoine Bozio, directeur de l’Institut des politiques publiques, et de Clément Malgouyres, Laurent Bach, et Arthur Guillouzouic, sur la note n° 92 de l’Institut : Quels impôts les milliardaires paient-ils?
https://videos.assemblee-nationale.fr/video.13626222_6492b7f2929db.commission-des-finances–m-antoine-bozio-directeur-de-l-institut-des-politiques-publiques-mm-la-21-juin-2023?timecode=6050700
La presse en parle :
Presse écrite :
Les Echos _ L’impôt des milliardaires passé au crible _ 6 juin 2023 :
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/limpot-des-milliardaires-passe-au-crible-1949456
L’Express _ Les milliardaires et l’impôt : c’est prouvé, la France n’est pas un repaire de “vampires” _ 7 juin 2023 :
https://www.lexpress.fr/economie/politique-economique/les-milliardaires-et-limpot-cest-prouve-la-france-nest-pas-un-repaire-de-vampires-5SO6HLNIEZAHTGGED4G452YEFY/
Le Monde _ Les ultrariches contribuent moins à l’impôt, confirme une nouvelle étude _ 6 juin 2023 :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/06/les-ultrariches-contribuent-moins-a-l-impot-confirme-une-nouvelle-etude_6176401_823448.html
L’Opinion _ Imposition des milliardaires : derrière les fantasmes, la vérité des chiffres _ 6 juin 2023 :
https://www.lopinion.fr/economie/imposition-des-milliardaires-derriere-les-fantasmes-la-verite-des-chiffres
Podcast: “Finance mondiale: un virage à 180 degrés est-il utopique?”
Patricia Crifo, enseignante-chercheuse en économie, était l’invitée du #Débatdujour sur RFI – le 23/06/2023